Prépare ta caravane et
ton sac à dos petit artichaut, car tu as jusqu’au 15 juillet pour
prendre la route, partir à l’assaut de notre bienveillante
capitale et ramener tes fesses à la Cité de la Musique : Bobby
Dylan, nous voilà !
Et pour écouter l’article en musique, nous vous recommandons :
La Cité de la Musique
consacre jusqu’à la mi-juillet une expo dédiée à notre cher
Zimmerman, et plus particulièrement à la période de 1961 à 1966,
qui marque l’un des premiers tournants majeurs de la carrière
musicale de Dylan. Bob Dylan, l’Explosion Rock est
donc consacrée au passage des ballades folks militantes, aux sons
rocks nettement plus électriques, évolution qui déroute le monde
musical et laisse pantois ses plus fervents admirateurs. Ce ne sera
pas la dernière fois… Dylan surprend, étonne, déçoit aussi
parfois; en tout cas, il n’est jamais là où on l’attend.
Rock’n’roll attitude, amen.
L’exposition retrace
cette période créative incroyable mais mouvementée, à travers des
documents d’archives, visuels mais également sonores, et une
magnifique galerie de photographies que l’on doit à Daniel Kramer.
Le photographe l’accompagne au fil de ses tournées entre 64 et 65,
période charnière de la métamorphose du folk singer en rock star ;
les photographies de Kramer sont de beaux vestiges de cette période,
et elles viennent parfaitement illustrer les documents de presse, les
enregistrements et les vidéos de l’époque.
Historien du blues et du
rock, journaliste, écrivain, directeur du Grammy Museum de Los
Angeles (anything else ?? Pas mal, le CV…) … il n’y a pas
de quoi s’inquiéter quand on voit le parcours du commissaire de
l’évènement, Robert Santelli. Ça promet ! L’exposition en
elle-même est organisée en deux espaces majeurs, retraçant
différents aspects de cette période de la vie de Dylan.
Un premier espace aborde
la période sur un versant chronologique : tout d’abord,
présentation de l’artiste : Bobby, sa naissance, sa vie, son
œuvre, etc… Ensuite, l’arrivée de Dylan à New York en 61, et
sa rencontre avec Woody Guthrie, chanteur de folk américain dont Bob
Dylan est un grand admirateur. C’est la période des premiers
succès folks pour le chanteur, et surtout des chansons
contestataires autant sur un versant social que politique. Enfin,
naissance du folk rock, traditionnellement datée à partir de
la prestation scénique de Dylan au Newport Folk Festival au cours de
l’été 1965.
Un second espace retrace
les liens de l’artiste avec la France, à travers des
photographies, des interviews inédites, de nombreux documents
sonores, mais aussi quelques poésies de Dylan. Le documentaire
« Don’t Look Back » de Don Alan Pennebaker finit le
parcours en beauté.
En parallèle de cette
exposition déjà bien fournie, de nombreux évènements sont
proposés : concerts en hommage à l’artiste (Syd Matters,
Sophie hunger, Moriarty, Herman Dune), projections ponctuelles de
films documentaires, concert-promenade … Et en plus d’être un
grand fan, tu sais jouer de tes petites menottes sur un instrument,
tu pourras même gagner quelques trésors avec le concours With
Bob on our side… alors à vos agendas petits artichauts,
sortez les caravanes, and on the road again, please!
Pour ceux qui veulent
consulter le site officiel de l’exposition :
Pour écouter une chanson de Bob à la voix méconnaissable :
Et pour finir, savourez le teaser de l’un
des documentaires sur le live au Newport Folk Festival de 1965 :
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