(Attention risque
dans cet article d’une overdose du mot « genre »)
On
parle souvent dans le monde cinématographique à l’instar de celui de la
littérature, de genre. Mais c’est un quoi un genre de cinéma ? et puis d'abord, c’est
quoi ton genre ?
Une
chose est sûre, dans le cinéma de genre y a plein de genres ! De quoi
satisfaire tout le monde, et pourtant, encore beaucoup de films passent sous
silence. Les
films de genre sont souvent définis comme des films d’exploitation, basés sur un
ensemble de conventions narratives, iconographiques et stylistiques, s’opposant
au cinéma d’auteur. Ces films reposent avant tout sur la technique plus que sur
l’histoire elle-même.
Parler de genre c’est nommer, distinguer, classer des
œuvres en leur donnant une identité. C’est
ainsi que le cinéma dénombre une quantité de genres et sous-genres importante,
qui défile dans les salles obscures. Du fantastique, au western, en passant
par le thriller ou le drame, de la science fiction à l’érotisme, du zombie à la
comédie, à la l’animation, le cinéma de genre s’inscrit partout.
Et
pourtant, pour les plus assidus des cinémas, vous remarquerez une tendance
marquée pour le genre hollywoodien et ses blockbusters, pour la gentille
comédie française, pour les films historiques, pour les biopics vus et revus
(particulièrement en ce moment !) qui frôlent l’overdose et une certaine
lassitude.
Et
en même temps ces « genres », on les chérit, ils nous rassurent et
nous promettent des émotions que l’on connait, mais que l’on aime...
C’est donc
avec un peu d’appréhension mais beaucoup de curiosité que j’ai souhaité
remettre en cause tous ces genres qui rythment mes choix cinématographiques... Je
suis donc partie à l’assaut du Festival Mauvais Genre et de sa Compétition Internationale de Courts Métrages. En l’espace de deux heures, je suis passée
du rire à la peur, de l’angoisse à la surprise, de l’absurde au surréalisme.
A
l’origine, peu emballée par les films de « ces genres » inconnus,
rares voire censurés, me voilà sortie pleine d’entrain et prête à
recommencer ! Ce qui ressort de ces films, pour la plupart diffusés pour
la première fois en France, c’est leur créativité sans limite, et leur capacité
à mélanger les genres et à réinterpréter notre société. Ces associations de
genres permettent de rallier un public toujours plus large, ainsi chaque
spectateur est touché et y trouve un point d’accroche personnel. C’est ainsi
que contre toutes mes attentes j’ai été séduite par des scènes sanglantes,
des poupées tricotées, une comédie musicale, un triangle amoureux avec des morts.
Alors
quelque soit votre genre cinématographique, laissez-vous tenter par la surprise
et l’appréhension, voire la peur… et testez les genres qui rendent notre cinéma si
riche! Pour débuter je te propose des références telles que Nosferatu le Vampire, film fantastique de 1922, ou les œuvres de Luis Bunel, surréalistes…
Une
dernière recommandation, les mentions «interdits au moins de 14-16 ans» sont
récurrentes… En tout cas, moi, j’ai trouvé mon genre… je suis amoureuse du
cinéma !!