LE CV DE LA SEMAINE
Au cours des prochaines semaines, nous allons te présenter des personnalités tourangelles, pour te montrer qu'il ne suffit pas d'avoir un parcours typique pour réussir dans la vie. Parfois la motivation, la patience, et une Passion peut nous permettre de faire de grandes choses pour l'être humain !
Romain Renier
“Mon cerveau est coupé en deux
parties, chacune d’entre elles étant dédiée à l’une de mes deux vies”
Centres d’intérêt :
Tester,
connaître les choses à fond... Européen convaincu, j’ai parcouru les routes
du continent pour découvrir l’Italie, l’Espagne, la Slovénie, la Croatie, le
Portugal, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège et la Suède. Aime vivre à
l’étranger (Italie, Norvège, Suède).
Plus qu’un voyageur, je me
considère comme un éternel curieux, qui veut tout comprendre et tout savoir. Je
suis aussi un geek de l’économie et des questions européennes. L’économie a ça
de fascinant qu’elle est une donnée constamment présente dans toutes les
grandes évolutions historiques. De Smith à Marx en passant par Keynes et
Ricardo, toutes les révolutions modernes ont en commun leur dimension
économique. La mondialisation, et le libre échange bien sûr, mais aussi la
Révolution Française qui est la conséquence d’une grave crise financière.
Grand
passionné de road trips. Trois mille kilomètres dans les Alpes dans une voiture
pourrie, sans téléphone ni tocante, quel pied!
Frustration :
ne pas être sorti d’Europe.
La musique...
Passion non négociable. Officie comme chanteur et guitariste dans le groupe
de rock'n'roll The Paper Plane. Ecrit et chante exclusivement en anglais. La
langue du rock'n'roll.
Avec The Paper Plane... Seul
véritable fil rouge dans ma vie, mon groupe reste le seul espace dans lequel je
me sens totalement libre.
De Tours, cet avion de papier
nous a mené à voyager. Jusqu’à Liverpool, où en 2009, le programmateur du
Cavern Club, où ont joué les Beatles, les Stones, Oasis ou autres Arctic
Monkeys à l’époque où ils n’étaient que de jeunes pousses, nous a proposé de
jouer.
Depuis, les concerts se sont
multipliés et on travaille sur notre deuxième album qui devrait sortir à la fin
du printemps. Une tournée doit suivre.
Un geek de l’économie et des
questions européennes
Juriste. Jusqu’en 2011
j’étais juriste international dans une grosse boîte. Mais en janvier de cette
même année, j’ai tout laché. Je veux être journaliste. C’est ce que j’ai
toujours voulu être et trop de pragmatisme et pas assez de passion me
conduisaient dans le mur. Quand j’étais petit je voulais être reporter de
guerre.
Journaliste. En août
dernier j’entre au service économie du Parisien pour faire mes premières armes.
Puis je pose mes valises au service Economie internationale de La Tribune pour
m’occuper des questions européennes. Là, j’ai l’occasion d’aller poser les
questions que je me pose directement aux intéressés. C’est le cas par exemple
avec Pierre Larrouturou qui défend, avec Michel Rocard, la définanciarisation
de la dette des Etats, ainsi que la semaine de 32 heures.
A La Tribune. La Tribune a
été une véritable école. Se retrouver seul et responsable dans les galeries de
Matignon ou du Quai d’Orsay à 26 ans et sans expérience a quand même quelque
chose d’impressionnant. Même quand on ne court pas spécialement après les ors
de la République. Mais le plus important ça reste les sujets que l’on traîte.
Plus tard ?
Sortir le meilleur disque
possible et tourner le plus possible grâce à lui. Et continuer d’écrire,
partout où c’est possible, sur les sujets qui me passionnent. En plus de mes
pistes pour écrire sur l’économie, je dois tenir la rubrique musique d’un nouveau
magazine à paraître prochainement sur Tours.
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