AVERTISSEMENT : Article abusivement long. Pour les
lecteurs ne détenant pas 6 min de disponibilité ou une concentration à l’épreuve
de plus de 300 mots, ABSTENEZ-VOUS.
Sous mes airs de matriarche donneuse de leçons, j’ai- je l’avoue-
une faiblesse maladive et incurable. Aussi vulnérable qu’un écureuil sur une autoroute, je ne réponds
plus de rien sous les regards racoleurs des fanfreluches de chez « Sa
Majesté Tam-Tam ». Je plonge tête baissée dans le paysage de tulle, de dentelle et de soie, prise
au piège dans les bretelles amovibles.
Une fois sortie de la cabine d’essayage, poussée par la jeune
vendeuse angoissée : « Madame, tout va bien ? Vous vous
sentez mal ? Répondez-moi… », J’ai beau avoir tourné en rond dans les
9 m² de la boutique pour repousser l’échéance, le moment est arrivé de
dégoupiller le portefeuille.
« Alors nous avons un soutien-gorge triangle et sa
petite culotte assortie… Ça nous fera donc 135€ s’il vous plait. Vous avez de
la chance, les soldes se terminent demain ! »
…
Plus d’autres choix que de subir les exigences de cette
capitaliste à couettes, sortir la carte magique et se répéter à tue-tête le
réconfort d’Aristote : « Si les femmes n’existaient pas, tout l’argent du
monde ne servirait à rien. »
Mais comme je n’ai pas sacrifié ma pause déjeuner chez les
tortionnaires du maillot pour rien, on fait les choses à fond.
Ce soir bébé, c’est ta soirée, j’ai branché le défibrillateur,
je vais te rendre épileptique du slip !
-Par soucis de sauvegarde des enfants, vous n’aurez pas la
suite des évènements-
Ce que je déplore dans cette histoire, c’est qu’après les
joyeuses festivités, cette seconde peau sensuelle reste au placard.
Il faut savoir que je suis une détraquée des lolos, et mon
amour pour ces derniers varie autant que la météo tourangelle ces jours-ci. Si
bien qu’avec mes 85A, en plein forme, j’assume difficilement le profil aussi
rebondi qu’un soufflet au fromage refroidi que me procure ces légers
sous-vêtements. Sans parler du moindre courant d’air qui laisse penser que j’ai
malencontreusement perdu deux Smarties pendant mon goûter.
Mais l’histoire malheureuse de la gente féminine ne s’arrête
pas là.
Alors que je ravalais ma jalousie tenace à l’égard de mes
copines gros lolos, et que je leur faisais par de mon dilemme entre appât
sexuel et leurre rembourré, je compris vite que la complainte de la dentelle n’était
pas réservée aux sosies de Jane Birkin.
Il m’était facile de croire que le cocktail Bonnet F et
Dentelle Noire était la clef du bonheur, grâce à l’ennemi public n°1 :
Madame Aubade.
Pourtant la loi Darwin avec sa pomme semble être un conflit
permanent pour les porteuses de poires pulpeuses. Et je finis par croire que le publicitaire d’Aubade ait
exigé de prendre les clichés en satellite.
Pour ma part je suis peut-être sur la voie de la
réconciliation avec mon investissement à 135 balles.
Car comme j’ai pu le lire dans un magazine tel que « FilleForErver » ou peut-être «Girly & Ingénue », on peut
opter pour la pratique de l’escalope. La clef des complexées du soutif n’étant
autre que de glisser deux morceaux de viande tendre contre les tétons, pour un
leurre grandiose, tant au point de vue de l’innovation que du toucher !
Ce n’est pas tant d’être en communion avec un morceau d’animal
d’élevage froid, qui me fait hésiter. Ni même le risque d’émaner un curieux
parfum, après avoir transpiré sur le dance-floor. Encore moins d’avoir à faire
preuve d’une grande répartie quand Julio aura sauvagement arraché le top
moulant qui me servait d’appât. Mais faut pas déconner, à 23 balles le kilo, il
faudrait que je réduise les sorties, pour ne avoir a pas hypothéquer mes chaussure.
Et là, c’est trop m’en demander !
Je n’aurais qu’une prière à adresser au Saint patron de la
culotte:
(Ne vous dégonflez pas) Allez donc prêcher le renouveau, que
–le trop peu connu- site Petit-Q a amorcé !
Qu’on rigole !
si seulement la majorité savait que les gros melons passent après les petites cerises ! parce qu'alors oui ! je le dis, les marquises du gros bonnets effraient ! d'accord, elles peuvent écraser des canettes de bières en série sur un plateau télé plus coloré que le maquillage de la frangine que je n'ai pas et qui, je l'imagine, en aurait inspiré plus d'un !
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