mercredi 2 mai 2012

« Discernement Voilé, Barbie Fauchée »

AVERTISSEMENT : Article abusivement long. Pour les lecteurs ne détenant pas 6 min de disponibilité ou une concentration à l’épreuve de plus de 300 mots, ABSTENEZ-VOUS.



Sous mes airs de matriarche donneuse de leçons, j’ai- je l’avoue- une faiblesse maladive et incurable. Aussi vulnérable qu’un écureuil sur une autoroute, je ne réponds plus de rien sous les regards racoleurs des fanfreluches de chez « Sa Majesté Tam-Tam ». Je plonge tête baissée dans le paysage de tulle, de dentelle et de soie, prise au piège dans les bretelles amovibles.


Une fois sortie de la cabine d’essayage, poussée par la jeune vendeuse angoissée : « Madame, tout va bien ? Vous vous sentez mal ? Répondez-moi… », J’ai beau avoir tourné en rond dans les 9 m² de la boutique pour repousser l’échéance, le moment est arrivé de dégoupiller le portefeuille.


« Alors nous avons un soutien-gorge triangle et sa petite culotte assortie… Ça nous fera donc 135€ s’il vous plait. Vous avez de la chance, les soldes se terminent demain ! »


Plus d’autres choix que de subir les exigences de cette capitaliste à couettes, sortir la carte magique et se répéter à tue-tête le réconfort d’Aristote : « Si les femmes n’existaient pas, tout l’argent du monde ne servirait à rien. »

Mais comme je n’ai pas sacrifié ma pause déjeuner chez les tortionnaires du maillot pour rien, on fait les choses à fond.

Ce soir bébé, c’est ta soirée, j’ai branché le défibrillateur, je vais te rendre épileptique du slip !

-Par soucis de sauvegarde des enfants, vous n’aurez pas la suite des évènements- 



Ce que je déplore dans cette histoire, c’est qu’après les joyeuses  festivités, cette seconde peau sensuelle reste au placard.

Il faut savoir que je suis une détraquée des lolos, et mon amour pour ces derniers varie autant que la météo tourangelle ces jours-ci. Si bien qu’avec mes 85A, en plein forme, j’assume difficilement le profil aussi rebondi qu’un soufflet au fromage refroidi que me procure ces légers sous-vêtements. Sans parler du moindre courant d’air qui laisse penser que j’ai malencontreusement perdu deux Smarties pendant mon goûter.



Mais l’histoire malheureuse de la gente féminine ne s’arrête pas là.



Alors que je ravalais ma jalousie tenace à l’égard de mes copines gros lolos, et que je leur faisais par de mon dilemme entre appât sexuel et leurre rembourré, je compris vite que la complainte de la dentelle n’était pas réservée aux sosies de Jane Birkin.


Il m’était facile de croire que le cocktail Bonnet F et Dentelle Noire était la clef du bonheur, grâce à l’ennemi public n°1 : Madame Aubade.

Pourtant la loi Darwin avec sa pomme semble être un conflit permanent pour les porteuses de poires pulpeuses. Et je finis par croire que le publicitaire d’Aubade ait exigé de prendre les clichés en satellite.

 

Je vais donc me pencher sur une solution pour mes copines Bonnet F. Quant à mes consœurs de la brassière, je m’abstiendrais de vous agresser à coups de « Tout ce qui est petit est mignon » et espère que vous ne soyez pas atteintes du syndrome de la comparaison.




Pour ma part je suis peut-être sur la voie de la réconciliation avec mon investissement à 135 balles.

Car comme j’ai pu le lire dans un magazine tel que « FilleForErver » ou peut-être «Girly & Ingénue », on peut opter pour la pratique de l’escalope. La clef des complexées du soutif n’étant autre que de glisser deux morceaux de viande tendre contre les tétons, pour un leurre grandiose, tant au point de vue de l’innovation que du toucher !
Ce n’est pas tant d’être en communion avec un morceau d’animal d’élevage froid, qui me fait hésiter. Ni même le risque d’émaner un curieux parfum, après avoir transpiré sur le dance-floor. Encore moins d’avoir à faire preuve d’une grande répartie quand Julio aura sauvagement arraché le top moulant qui me servait d’appât. Mais faut pas déconner, à 23 balles le kilo, il faudrait que je réduise les sorties, pour ne avoir a pas hypothéquer mes chaussure.  Et là, c’est trop m’en demander !



Je n’aurais qu’une prière à adresser au Saint patron de la culotte:
(Ne vous dégonflez pas) Allez donc prêcher le renouveau, que –le trop peu connu- site Petit-Q  a amorcé !


Qu’on rigole !

1 commentaire:

  1. si seulement la majorité savait que les gros melons passent après les petites cerises ! parce qu'alors oui ! je le dis, les marquises du gros bonnets effraient ! d'accord, elles peuvent écraser des canettes de bières en série sur un plateau télé plus coloré que le maquillage de la frangine que je n'ai pas et qui, je l'imagine, en aurait inspiré plus d'un !

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