Who care's about Dolly?
Pour une immersion totale, vous pouvez opter pour une lecture en musique:
Scatman John, I'm a scatman, and let's dance, Oo yeah!!
Dix ans d’âge et un mètre vingt
de taille, parée de mon plus beau fuseau à fleurs ou, selon les jours, de mon
caleçon en velours préférée, voire même parfois vêtue de l’association parfaite
fleurs-fuseau-velours, je me baladais pleine de confiance dans la cour de
récréation et retrouvais mes copines pour une partie de pogs, de billes ou mieux
encore, de tous ces jeux dont l’unique objectif est de parvenir à embrasser le
plus beau garçon de la bande de la classe de CM2, car non, bien sûr, on ne se mélange
pas avec ces minus de CM1.
Fixe l'image de droite avec ton œil droit, celle de gauche avec ton œil gauche, louche un peu afin que les deux images ne fassent plus qu'une... Oo yeah, ça c'est du fuseau-style! Car je dois l'avouer, même le net à censurer les images de fuseau à fleurs en velours.
Bref, insouciante, confiante dans l’avenir radieux
qui semblait s’offrir à moi dans les quatre prochains jours, mon attention
était entièrement centrée sur l’organisation de la boom d’anniversaire de ma bestfriend
Brenda (si si, dans les années 90, c’était à la mode… la boom et le prénom) et
ma seule inquiétude était que mon bien-aimé du moment préfère inviter pour le
slow mon ennemie jurée, cette chipie de Pamela.
Whigfield, Saturday Night, au cas ou Scatman aurait deja fini son show
Quelques années plus tard, la techno est toujours aussi cool mais les booms ont pris une autre allure, et les discussions dans la cour du collège ont une tendance nettement plus érotique. Rentrée au bercail après m’être badigeonnée les mains de crème Yves Rocher à la pêche histoire que mes parents ne surprennent pas l’odeur merveilleuse des Camels fumées en douce en attendant le bus scolaire, je décompresse de cette dure journée en tripotant mon clavier d’ordinateur, juste le temps pour Bomberman de poser quelques bombes sur Dynablaster (ohh yeah).
Ah, les années 90… Époque glorieuse et insouciante où la techno était reine et les slows étaient rois… !
Et pourtant… Pourtant dans les
années 90, et malgré Dynablaster, nous vivions dans une société encore
majoritairement sous technologique, tout en faisant les coqs, tellement fiers
de nos presque cinq minutes d’internet par jour avec une connexion dont la
rapidité faisait concurrence à l’efficacité de nos premiers téléphones
portables ; oui, rappelez-vous de ces fameuses cabines téléphoniques, dont il fallait tirer l’antenne pour assurer
une communication optimale lorsque l’unique ami également possesseur de ledit
engin daignait nous faire signe afin d’organiser la sortie du samedi prochain à
la galerie marchande ou au Jardin des Plantes…
Vraiment? Vous avez besoin d'une légende?
Vous me direz, les années 90
n’étaient pas tant à la masse, on a quand même réussi à cloner Dolly. But who
cares about Dolly ? (Je ne m’attarde pas sur la discussion éthique
qu’impose le sujet Dolly, rapport aux limites du clonage d’êtres vivants, car
Artyshow se doit de rester fun, et ce débat, vraiment, est loin de l’être. Du
coup, je ne parlerais pas non plus du génocide rwandais, des enfants soldats du
Libéria, ni des massacres au Kosovo ou encore des dizaine de milliers de morts
durant la « Décennie Noire » en Algérie. Et vive les années 90! Not so fun.)
Illustration Dolly, pour rester politiquement correct
Alors, nostalgique ?
Que nous réserve la nostalgie des
temps futurs ? Entre le souvenir des paquets de clopes à moins de dix
euros et les pousses de soja meurtrières, je choisis les vols lowcoast qui me
permettent de m’envoler pour pas cher vers des destinations (presque)
tropicales!
Car voilà l’équation
parfaite :
Juste un brin de nostalgie et une pointe de rêves pour le futur, and get the guinguette !
Et hop! Un petit Bref résumant parfaitement la thématique pour la route!
Bref, j'ai grandi dans les années 90
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