lundi 20 août 2012

Il va y'avoir du SPORT, mais moi j'reste tranquille... ou pas


"Broshinguer Pitchounette entre 2 rendez-vous chez la toiletteuse - Se manucurer les doigts de pied - Se tenir au courant de la dernière crème de jour nouvelle génération."

Etre une gonzesse est un sport de haut niveau.




Bon, trêve de pitreries, le sujet de cette dizaine est une véritable revendication.

Les sportifs, c'est pas que des blondes sorties de leur séance d'U.V quotidienne, debout sur un tapis roulant, défiant du regard Rihanna sur l'écran devant elles. Ce n'est pas non plus que des armoires à glace, en carton de "protéine ++", moulés dans un marcel D&G. ...Ou encore des personnes en manque de testostérones qui ne vivent que de compét'.

Non !

Le sport, c'est aussi des nenettes qui ne paient pas de mine, enrôlées dans un rythme effréné.

...Des allers-retours entre deux villes pour décrocher un diplôme à la cadence de la voie ferret. C'est des activités éparses et variées pour faire oublier une journée gâchée dans un job alimentaire routinié...etc...

Ce sont des journées qui devraient se rallonger pour, une fois dans notre vie, pouvoir rayer d'un seul trait toutes les lignes de notre check-list.


Le sport c'est nous. Le sport c'est la vie.
Parce qu'être une femme c'est du sport.


C'est pourquoi Arty monte en ligue (hein?) !

Le niveau s'intensifie. On revoit nos priorités. Chacune dans son allée, on calme le rythme pour une avancée endurante, pleine d'intensité, pour éviter les points de côté.


Nous serons le coach, le supporter, le sponsor, l'équipier de la sportive qui s'essouffle en vous.


Mais halte-là jeune excitée, ranges tes Stan Smith et allume une clope.
On montre juste du doigt le manque de reconnaissance, l'indifférence des porteurs de slips, face à notre endurance, notre souplesse, notre mental de winner, à l'heure de notre échappée sociale, en talons aiguilles.

Championnes olympiques d'autonomie, même pas le droit à une séance de kiné sur l'oreiller, les jeux reprennent, duels charnels, faut rien lâcher.
(Viv'ment la retraite, putain d'athlètes!)

Mais comme toute sportive qui se respecte le sait, une belle perf' ne va pas sans un bon échauffement. Arrêtons de piailler et laissons le coach nous shuffliser.




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